Délégation du projet REPSAQ au congrès annuel de l’ACÉA
Dans le cadre du treizième congrès annuel de l’Association canadienne des études en alimentation (ACÉA), une délégation interdisciplinaire de chercheurs du projet REPSAQ a animé un panel dédié à leur démarche de recherche.
De gauche à droite : Véronique Provencher, Manon Boulianne, Raphaëlle Bach, Nicolas Delucinge, Julie Fortier et Marilou Des Roberts
Ce colloque se tenait du 26 au 29 mai 2018, à l’Université de Regina en Saskatchewan.
L’objectif de ce panel était de partager les méthodologies de recherche qui ont été développées dans le cadre du projet, tout en présentant certains des résultats obtenus.
Manon Boulianne a introduit le projet REPSAQ, en soulignant sa transdisciplinarité, son approche partenariale et son ancrage territorial. En plus de viser à caractériser l’ensemble du système alimentaire des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, le projet se décline en différentes enquêtes spécifiques, dont quatre d’entre elles sont traitées dans le cadre du panel.
Marilou Des Roberts a exposé la méthodologie qu’elle a développée afin d’apporter des éléments de réponse à la question : dans quelles proportions est-ce que la production agricole locale pourrait subvenir aux besoins de la population du territoire d’étude? Ses principaux résultats ont aussi été expliqués.
Nicolas Delucinge, dont le travail se concentre sur les parcours de dix aliments de consommation courante, a présenté sa démarche d’enquête auprès de différents détaillants en alimentation de la région. À partir des données collectées, il retrace les flux d’approvisionnement pour chacun des aliments, en saison et hors-saison, à l’aide de cartographies.
Julie Fortier s’est penchée sur les pratiques de consommation d’un échantillon de ménages, en lien avec l’achat local. Elle a développé un indicateur, le « score locavore », qui tient compte notamment de la provenance géographique des aliments achetés et de l’approvisionnement en circuit court.
Raphaëlle Bach étudie les conditions juridiques et réglementaires qui favorisent le développement de l’agriculture urbaine, puis établi un diagnostic du contexte local en la matière. Sa démarche de recherche juridique appliquée permet d’identifier différents indicateurs, pour mieux comprendre et situer la place accordée à l’agriculture urbaine.